Dans le passé

Instantané ou longue durée ?

Même quand cela s’est passé il y a longtemps, il semble parfois que c’était hier.

Ce moment peut bouleverser toute votre vie. Une bagarre, un accident, un viol, etc. Tout d’un coup quelque chose se passe qui bouleverse toute votre vie. Cela laisse des traces qui durent parfois très longtemps.

Peut-être qu’il ne s’agissait pas d’un instantané, mais d’une longue période d’abus.

Par le passé, vous avez vécu de la violence à la maison, à l’école ou dans une organisation ? Ou votre partenaire, un membre de votre famille ou un ami proche a été victime d’abus ou de violence ? Vous avez peut-être vous-même commis un acte de violence et vous vous en voulez toujours.

Faire face à la violence

Faire face à la violence, aux abus ou à la maltraitance infantile est souvent un processus difficile et douloureux. Vous essayez ainsi de donner aux événements une place dans votre vie. Cela ne va pas toujours de soi. Cela prend parfois du temps et de l’énergie. Des réactions et des sentiments violents sont normaux, ils peuvent être très fatigants.

Vous avez des questions au sujet d’une chose que vous avez vécue dans le passé ?

Vous avez vécu quelque chose que vous n’avez toujours pas oublié ? Vous avez fait des choses que vous regrettez ?

Vous pouvez contacter gratuitement et anonymement le 1712. Parlez de votre situation en toute confiance avec un collaborateur de 1712.

Quand il était enfant, Mohamed (43) a été abusé par son oncle

Image d'un homme d'âge moyen

Lorsque mes parents se sont séparés, j’avais dix ans. Les choses étaient très difficiles pour moi à cette époque. Tous les mercredis après-midi, j’allais chez mon oncle. Il m’a aidé pendant cette période. J’avais confiance en lui. Après un moment, mon oncle a voulu jouer à des « petits jeux » avec moi. Il touchait mon corps et me demandait de faire des choses avec lui. Si j’en parlais à quelqu’un, des choses terribles arriveraient, à moi et à mes parents. J’avais peur et j’étais perdu. Je n’en ai jamais parlé personne. Quand j’y repense, j’ai honte.

Mohamed